[dropcap]L[/dropcap]e collectif des greffiers en chefs et secrétaires de greffiers ont déclenché une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire nationale à compter du vendredi 8 juin. Réunis en assemblée générale au TPI de Mafanco, ces hommes en robe noire exigent l’application du statut particulier des greffiers.
Ces greffiers, après expiration du délai de l’avis de grève, ont décidé de déclencher un mouvement de grève. ‘’Nous avons été à la primature hier, mais tout ce qu’ils nous ont dit, c’est de suspendre le mot d’ordre de grève. On ne peut pas se le permettre sans obtenir quelque chose de consistant’’, déclare Dian Diallo, porte-parole des grévistes.
‘’Nous avons posé une condition, celle d’avoir au moins un protocole d’accord signé par le Premier ministre, chose qu’il n’a pas voulu faire. C’est ce refus qui nous amène à déclencher cette grève’’, précise-t-il.
Le collectif des greffiers en chefs et secrétaires de greffiers exige l’application du statut particulier dans lequel figure des avantages qui leur garantissent de meilleures conditions de vie.
Les premiers effets de ce débrayage commencent à faire sentir. ‘’Nous sommes informés qu’à Conakry, tous les tribunaux de première instance n’ont pas travaillé. En province aussi, c’est la paralysie totale’’, se réjouit le porte-parole des grévistes.
Le président de l’Association des greffiers de Guinée s’est désolidarisé du mouvement. Bandjou Doumbouya invite tous les greffiers à vaquer à leurs occupations. Dian Diallo, lui, appelle à l’observation du mot d’ordre de grève sur toute l’étendue du territoire. Il prévient la grève ne s’arrêtera que si les revendications sont satisfaites.
Aliou BANGOURA, pour VisionGuinee.Info
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