L’aile dure de l’opposition constituée par les partis politiques réunis au sein de l’Alliance pour la Démocratie et le Progrès (ADP), du collectif et du Club Des Républicains (CDR) a animé une conférence de presse ce lundi 18 mars. Objectif, informer l’opinion nationale et internationale sur ‘’la participation récurrente des donzos et loubards du parti au pouvoir à la répression des manifestations pacifique de l’opposition.’’
Dans une déclaration rendue publique au cours de cette conférence de presse, l’opposition guinéenne soutient que : ‘’Ces différentes milices privées du parti au pouvoir, RPG Arc-en-ciel, qui bénéficient souvent du soutien des forces de l’ordre sont financées par des cadres de l’administration publique‘’. Selon l’opposition, ces milices seraient chargées ‘’d’identifier leurs cibles afin de planifier des actes à mener contre les militants de l’opposition et leurs biens.’’ Peut-on lire dans cette déclaration dont visionguinee a reçu copie.
Plus loin, l’opposition indique que : ‘’Les cadres les plus impliqués dans cette entreprise de répression de l’opposition ont la particularité d’être tous de hauts fonctionnaires de l’Etat guinéen qui utilisent les fonds publics pour recruter, entrainer et motiver de véritables hordes de loubards qui attaquent, violent et tuent avec l’objectif de décourager toute manifestation ultérieure de l’opposition.’’ Avant de citer nommément ‘’le Directeur Général de la caisse nationale de sécurité sociale, Malick Sankhon ; Sékou Resco Camara, Gouverneur de la ville de Conakry, Moussa Kabanssan Keita, Directeur du centre national de surveillance des pêches, et Moustapha Naité, Directeur du patrimoine bâti public.‘’
Face à cette situation, l’ADP, le Collectif et le CDR ‘’prennent l’opinion à témoin et attirent l’attention de toutes les organisations de défense des droits de l’Homme que ces personnes sans scrupules, mues exclusivement par leurs intérêts personnels font courir à la paix civile, à la stabilité politique et à l’unité nationale’’.
‘’L’opposition guinéenne se réserve le droit de porter plainte devant les juridictions nationales et internationales contre ces personnes, pour incitation à la haine et à la violence, atteinte à l’unité nationale et violations répétées des droits humains garantis par notre constitution’’ peut-on lire en conclusion.
Ciré BALDE, pour Visionguinee.info