[dropcap]L’[/dropcap]opposition guinéenne menace de reprendre la rue dès la semaine prochaine si le gouvernent ne trouve pas une issue heureuse au contentieux électoral. L’annonce a été faite par le chef de file de l’opposition ce vendredi 13 juillet au terme d’une plénière tenue dans le quartier général de l’UFDG.
L’opposition exige qu’une solution soit trouvée au contentieux électoral et demande à l’Etat de mettre fin aux arrestations arbitraires de ses militants. ‘’Nous souhaitons vivement qu’au cours de la semaine prochaine que le gouvernement trouve des solutions aux autres problèmes’’, déclare Cellou Dalein Diallo.
Le président de l’Union des forces démocratique de Guinée (UFDG) prévient que si ucune solution n’est trouvée au cours de la semaine, ‘’nous allons recommencer nos manifestations pacifiques sur toute l’entendue du territoire nationale à partir du jeudi 19 juillet jusqu’à la satisfaction intégrale de nos revendications’’.
‘’Il y a une marche pacifique qui est prévue le jeudi 19 juillet si aucun progrès n’est enregistré dans la résolution des problèmes qui font l’objet de nos revendications. Et cette fois, l’itinéraire sera de la Tannerie-Aéoroport-Kenien-Bellevue jusqu’à la terrasse du stade du 28 septembre’’, précise l’ancien Premier ministre.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
00224 621 77 38 52/bahpathe17@gmail.com
Les manifestations de rues de l opposition ne nous effraie pas mais les manifestations des syndicats et la société civile qui sont vraiment effrayant
Depuis février 2018 que cela dure, et surtout depuis qu’un mémorandum a été transmis pour du beurre au PM IKF, est-ce que le ton approprié est encore à « souhaiter vivement qu’au cours de la semaine prochaine, le gouvernement trouve une solution aux autres problèmes » ?
CDD est décidément un incorrigible courtois. Face aux nombreuses arrestations arbitraires que les sbires du pouvoir opèrent dans les rangs de ses manifestants, le leader de l’UFDG se doit d’EXIGER fermement qu’une solution soit trouvée instamment au différend électoral, dans les 12 communes en cause.
Mais pour être encore plus audible, n’est-ce pas entre autres initiatives, un gel de l’exercice du statut de chef de file de l’opposition qu’il faudrait mettre sur la balance, au cas où les travaux de l’AN seraient clos pour la session 2018 ? En tout état de cause, il sera difficile pour l’opposition républicaine de convaincre du caractère autocratique et violeur de lois d’un pouvoir qui peut se targuer dans le même temps de rétribuer aussi grassement son chef de file. Appelons un chat, un chat !
Les militants de l ufdg ne sont pas violents mais a chaque fois que l ufdg organise les manifestations de rue les bandits et les loubards de toute la ville de conakry profitent pour prendre non seulement les paisibles citoyens de bambeto et coza mais aussi les autres citoyens de conakry en caillassant les vehicules violenter les passants brûler des pneus jetter des cailloux violenter les jeunes filles le long des rails etc etc. Mais lorsque les forces de l ordres interpellent les loubards violents , immédiatement l ufdg réclament leur libération en disant que ce sont leurs militants et qu ils sont des prisonniers politiques. Des fois ils conditionnent leur participation au dialogue politique ala libération des loubars. Vive l impunité dans le pays d alpha Condé. Woika