Le vice-président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) est revenu samedi sur la rencontre entre les forces vives de la nation et les autorités de la transition. Devant les militants et sympathisants du parti, Fodé Oussou Fofana a annoncé l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD) ne déposera aucun mémorandum au Premier ministre. 

L’ancien président des députés libéraux démocrates invite le Premier ministre Mohamed Béavogui à mettre en place un véritable cadre de dialogue.

Selon Fodé Oussou Fofana, ‘’il faut régler le problème entre le Premier ministre et le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation. Qu’on nous dise entre les deux qui est responsable du cadre de dialogue. Logiquement, sans parti pris, c’est le Premier ministre. Mais on sent qu’il n’y a pas d’harmonie entre le Premier ministre et le ministre de l’administration du territoire’’.

Le vice-président de l’UFDG rappelle que ‘’le Premier ministre, dans son discours de clôture, nous a encore demandé de nous retrouver par coalition et envoyer des mémos. Pour nous, cette question n’a plus de sens. Nous avons été très clairs, aucun mémos ne sera adressé au Premier ministre par l’ANAD’’.

Fodé Oussou Fofana invite le chef du gouvernement à peser de tout son poids pour mettre en place un véritable cadre de dialogue. ‘’Depuis le 5 septembre, nous n’avons pas de visibilité. Le Premier ministre n’a pas besoin de demander aux acteurs politiques de l’aider à mettre en place un cadre de dialogue. Il faut qu’il prenne ses responsabilités, travailler avec le ministre de l’administration du territoire, puisqu’on ne peut pas construire un dialogue dans le désordre’’, souligne-t-il.

‘’Il faut inviter les partis politiques les plus représentatifs, ce n’est pas compliqué. Parce qu’un parti politique n’est pas égal à un autre. Un parti politique, c’est le poids que te pèse. Est-ce que tu as participé aux élections et tu as eu combien ? (…) Si vous voulez avoir cinq partis autour de la table, ce n’est pas compliqué. Invitez les cinq partis autour de la table. Ça ne veut pas dire que les autres n’iront pas aux élections. Mais on ne peut pas dialoguer dans le désordre’’, martèle le vice-président de l’UFDG.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info

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