Massacre du 28 septembre : ‘’On n’est pas en mesure de donner la date du procès’’
[dropcap]L[/dropcap]e cinéma Liberté a été retenu pour abriter le procès sur le massacre du 28 septembre. Face à la presse, le ministre de la justice a laissé entendre que la date d’ouverture du procès n’a pas encore été fixée par le comité de pilotage.
‘’On n’est pas en mesure de donner la date du procès. Elle s’imposera toute seule’’, a assuré Maitre Cheick Sako.
‘’Un procès pour des crimes de cette nature, ce n’est pas une kermesse. Ce n’est pas la danse du ventre dans une cérémonie quelconque’’, a-t-il ajouté, précisant que la Guinée ‘’ira pas à pas à notre rythme pour que tout se passe bien au niveau du respect de la procédure’’.
Le ministre de la justice promet d’œuvrer pour le droit de ‘’toutes les parties à commencer par les victimes, les témoins, les accusés qui sont présumés innocents (…). On doit penser aux victimes tout en respectant les droits des accusés’’.
‘’Que ce soit clair dans la tête de tout le monde, on ne fera pas l’économie de ce procès’’, a tranché le garde des sceaux.
Salématou BALDE, pour VisionGuinee.Info
Tous les rouages de la technique utilisée sont évidemment bien huilés, depuis septembre 2009…
Tous les rouages de la technique utilisée sont forcément bien huilés, depuis septembre 2009…
Mr le Ministre de la justice et garde des sceaux, moi je vous défi, ce gouvernement auquel vous êtes issu n’a aucune volonté, vous jouez seulement à la montre, à mon avis ce procès n’aurait jamais eu lieu , vu l’allure et la durée des procédures, depuis 2011 vous avez promis le jugement mais non plus vos annonces n’ont pas suivi d’effets, c’est dommage pour un Ministre de votre niveau . Un autre président et son gouvernement viendront en 2020 pour s’auto-occuper de ce dossier sensible et rendreront les verdicts, et vous serez jugé pour complicité.
Ce que je trouve deplorable c’est l’incaseration de Mr Diakité qui vous à liberer la voie de gouverner ce pays aujourd’hui. Car sans son tentative d’assassinat de Capitain Dadis Camera, je crois que Alifa Koné le Burkinabé alias Alpha Condé, n’allait acceder au pouvour avec tous ses malfras du 28 septembre qui lui aide aujourd’hui encore.