L’acte s’est passé dans la nuit du lundi 9 à mardi 10 mai aux alentours de 2h à la prison centrale de Coronthie. Mamady 2 Camara, porte-parole des gardes pénitentiaires en grève, explique dans quelles conditions Jean Gosko Loua a été retrouvé dans sa cellule.
Mamady 2 Camara assure qu’il ignore les causes de la mort de Jean Gosko Loua. Il laisse le soin aux enquêteurs d’élucider l’affaire.
‘’Dire qu’il a été poignardé, je m’oppose à cette idée. Si quelqu’un est poignardé, son sang sera visible. Ça s’est passé vers 2h du matin. J’ai passé la nuit à la maison centrale ce jour-là’’, indique le porte-parole des grévistes.
Il précise qu’en prison, ‘’il y a une organisation interne. Parce que dans toutes les cellules, il y a des chefs de chambre. Quand il y a problème, ce sont eux qui viennent alerter les gardes. Quand on voit le nombre de détenus dans la salle, nous venons conséquemment. Parce qu’ils peuvent organiser quelque chose et dire qu’il y à une urgence. S’il y a 10 détenus, nous venons avec 25 gardes. On ouvre, on fait sortir les deux qui se sont battus’’.
Pour l’affaire qui a couté la vie à Jean Gosko Loua, explique-t-il, ‘’vers 2h du matin, ils nous ont dit qu’un détenu est tombé. Immédiatement, le service de garde qui était en place est allé nous informer qu’il y a une urgence au couloir central CC6. On a pris les clés pour aller ouvrir. On a trouvé que le gars était couché à terre. On l’a amené à l’infirmerie, mais il n’y avait pas de blessures sur son corps’’.
‘’Seuls les médecins peuvent dire s’il a été étranglé. Physiquement, il n’y avait pas de traces sur son corps. Je ne sais pas s’il y a eu bagarre’’, coupe court le porte-parole des gardes pénitentiaires.
Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info
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