[dropcap]L[/dropcap]e Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) et le gouvernement ont jusqu’à ce jeudi 24 mai pour s’entendre sur la revendication salariale de 8 millions de francs guinéens. Passé ce délai, une nouvelle grève est inévitable.
Dans un entretien accordé à VisionGuinee, Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG, n’écarte pas la possibilité de déclencher un mouvement de grève dès le samedi 26 mai.
‘’Les négociations se poursuivent aujourd’hui et c’est la dernière journée. Si rien n’est fait, nous serons obligés de déclencher la grève’’ a-t-il confié vendredi matin à notre rédaction.
‘’Aujourd’hui, c’est la dernière chance des négociations. Si rien n’est fait, rien ne va nous empêcher de déclencher la grève. Nous sommes autour de la table de négociations, nous allons les écouter aujourd’hui. Si le gouvernement reste sur sa position la grève sera déclenchée’’, a insisté notre interlocuteur qui se dit déterminé à aller jusqu’au bout.
Pour Aboubacar Soumah, depuis le début des négociations autour des 8 millions de francs guinéens, l’Etat n’a pas montré la bonne foi. ‘’’L’Etat n’a pas la volonté de nous accorder les 8 millions GNF. Il n’a pas manifesté la volonté de faire quelque chose en nous disant qu’il n’y a rien [dans les caisses]’’, a-t-il mentionné.
Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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