Depuis le Palais de Verre de Manhattan, les hiérarques de l’Organisation des Nations Unies suivent avec une attention constante la situation qui prévaut en Guinée avec le non-respect de la promesse de présenter un calendrier de transition acceptable le 25 avril 2021.
Malgré le délai supplémentaire accordé par la Cedeao aux auteurs du coup d’Etat du 5 septembre 2021, la décision de l’organe législatif de la transition d’accorder 36 mois au régime du colonel Mamadi Doumbouya, le rappel des troupes annoncé par le Fndc pour en découdre avec la junte déterminée à prolonger son séjour au faîte des affaires, le refus de baisser les bras face à ses adversaires politiques civilomilitaires réitéré à Banjul par le principal leader politique guinéen Cellou Dalein Diallo et qui s’apprête à regagner le bercail avec tous les risques de se faire chiper ses droits civiques après avoir été dépossédé de plusieurs titres de propriétés, la campagne de démobilisation à coup de graffitis sur l’axe Bambéto-Cosa réputé favorable au retour à la démocratie et à l’Etat de droit. J’en passe, et des meilleurs ! Au même moment à Conakry, les choses s’accélèrent.
Sous l’œil vigilant de l’Onu, tout est surveillé comme le lait sur le feu, dis-je. Le Pnud, son institution chargée d’aider les pays en développement en leur fournissant des conseils, a déjà présenté, vendredi 27 mai, le constitutionnaliste Pr Babacar Guèye recruté pour accompagner le processus d’élaboration de la nouvelle Constitution. J’ai dit.
Par Alpha Abdoulaye Diallo
(Billet paru dans Le Populaire du lundi 30 mai 2022)