[dropcap]L[/dropcap]a problématique de la circulation routière reste entière dans la capitale guinéenne. Puisqu’avec la mauvaise politique de concentration des ministères, banques, assurances, grands hôpitaux et autres services à forte densité humaine au centre-ville de Conakry, le mouvement est quasiment à sens unique.
Le matin, tout le monde descend et aux heures de pointe, tout le monde veut remonter au même moment. Ce qui n’est pas sans conséquence. Car, au niveau des différents grands marchés situés aux abords des voies publiques, de monstrueux ralentissements sont enregistrés. Ce, au grand dam des usagers.
Selon le commissaire central de la sécurité routière, le cas précis de ce phénomène s’explique, à l’heure qu’il fait, par la forte mobilisation des fonctionnaires autrefois irréguliers, pour se rendre à leurs services respectifs depuis l’instauration des contrôles dans les ministères.
‘’Il y a plus de 5100 véhicules qui se retrouvent ensemble dans la circulation par heure. Or, il y a quelques temps, c’étaient au total 2500 véhicules qui circulaient par heure à Conakry’’, a informé Hamidou Babacar Sarr.
Mady Bangoura, pour VisionGuinee. Info
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