[dropcap]L[/dropcap]e coordinateur du Front national pour la défense de la constitution (FNDC), Abdourahamane Sanoh a été condamné mardi à un an de prison ferme pour attroupement non armé. Sékou Koundouno, Ibrahima Diallo, Mamadou Bailo Barry et Bill de Sam ont écopé d’une peine de six mois de prison ferme.

Abdoulaye Oumou Sow, Mamadou Sanoh et Mamadou Bobo Bah, tous poursuivis pour les mêmes faits, ont été relaxés pour délit non constitué.

Selon Maitre Mohamed Traoré du collectif des avocats du FNDC, ‘’si au départ, les prévenus étaient poursuivis pour actes et manœuvres de nature à porter atteinte à la sécurité publique et à occasionner des troubles à l’ordre public, en fin de compte, le tribunal a parlé de provocation à un attroupement non armé’’, indique Me Mohamed Traoré au micro de VisionGuinee.

L’ancien bâtonnier de l’ordre national des avocats dit ne pas être surpris par le verdict rendu par le tribunal de première instance de Dixinn.

‘’C’est une décision qui ne nous surprend pas. Nous nous y attendions, nous savons que ce sont des procédures qui sont téléguidées. Tout a été mis en œuvre, depuis un certain temps, pour faire taire nos clients’’, assure-t-il.

Il ajoute que les membres du FNDC ‘’constituent un obstacle au projet de troisième mandat. Donc, tout a été fait pour leur faire taire’’.

Le pool d’avocats a interjeté appel du jugement devant la cour d’appel de Conakry. ‘’Nous nous battrons jusqu’à ce que leur innocence soit établie afin qu’ils rentrent chez eux’’, promet Maitre Mohamed Traoré.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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