[dropcap]L[/dropcap]e métier de photographe est-il destiné à disparaître ? La question se pose avec la multiplication des smartphones dans notre pays. VisionGuinee qui a souhaité en savoir plus s’est rendu dans un studio photo basé à Cosa.
Selon un photographe rencontré sur le terrain, sa corporation est confrontée à une rude épreuve, mais ne disparaitra point.
“Il y a beaucoup de fonctionnalités dans un appareil photographique que les smartphones ne peuvent pas faire. Ces téléphones ne peuvent être utilises pour la prise de photos de mariage, de baptême, de passeport et autres’’, estime Thierno Amadou Barry, photographe au studio numérique Tudor de Cosa.
‘’Si vous prenez une simple photo avec un téléphone, si la résolution n’est pas bonne, la photo n’aura pas une bonne qualité’’, renseigne-t-il.
Il avoue que le développement du digital a frappe de plein fouet son secteur d’activités. ‘’Les clients ont diminué. Même quand nous nous rendons à des cérémonies, des détenteurs de téléphones portables nous fatiguent. Malgré les difficultés, je parviens a couvrir mes charges financières à travers des cérémonies auxquelles je suis conviés’’, confie-t-il.
Plusieurs autres photographes rencontrés sur les lieux admettent qu’il leur est difficile de joindre les deux bouts. Ils plaident pour un renforcement de capacités à leur niveau afin de s’adapter à l’évolution du numérique et continuer à exercer un métier auquel ils tiennent.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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Le monde s’informatise et se robotise, on y peut rien contre cette révolution numérique. Le fer est resté longtemps n°1 mondiale dans la révolution industrielle, la bauxite dans sa transformation en aluminium à pris le tête, le laiton est venu le bousculé et finalement le plastique a réduit le coût de toutes les matières premières. C’est comme l’énergie fossile contre l’énergie solaire, l’un finira par avaler l’autre.