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PLUS DE 56 MILLIONS D’HECTARE DE TERRE PERDUS EN AFRIQUE, AU PROFIT DES INVESTISSEURS ETRANGERS: 6 Ong internationales tirent la sonnette d’alarme

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La perte des terres arables, au profit des investisseurs étrangers, est devenue un phénomène récurrent en Afrique. Entre 2008 et 2010, 700 transactions foncières ont été notées, dans le continent, dont une perte d’environ 56 millions d’hectares. C’est pourquoi, l’Ong Oxfam et 5 autres organisations internationales, ont décidé de s’ériger en boucliers et dire non à la ruée vers les terres africaines.

« Stop à l’accaparement des terres d’Afrique ». L’Ong Oxfam et 5 autres organisations internationales, toutes luttant pour les droits de l’homme et plus particulièrement, pour celui des paysans, ont décidé de tirer la sonnette d’alarme. Pour cause, depuis 2010, 56 millions d’hectares de terres fertiles en Afrique ont été acquis par des investisseurs étrangers, ou même des élites africaines, ont-ils dit.

Mohamed Lamine Ndiaye, le directeur du programme justice économique en Afrique, qui s’exprimait, hier, face à la presse, a souligné qu’entre 2008 et 2010, plus de 700 transactions foncières ont eu lieu en Afrique et qu’« il est temps de prendre les précautions nécessaires et adéquates pour faire face à cette ruée vers les terres africaines, avant que le phénomène n’entre dans notre pays».

M. Ndiaye a ainsi souligné que sur les 11 pays où ce phénomène du foncier est noté, les 7 sont en Afrique. Ceci constitue un impact négatif sur l’économie du continent. « Les risques concernent les 80 millions de petits producteurs que compte l’Afrique qui, pour la plupart, détiennent 30% du Pib africain et 40% des exportations africaines, parmi qui, il y a des jeunes et des femmes », avertira M. Ndiaye. C’est pour ces raisons que ces six organisations qui se réclament de la société civile, mais aussi, paysannes, ont décidé de dire non à toute sorte de pratique qui constitue une entrave de plus au développement du continent, dira Mohamed Ndiaye.

Des plans d’actions sont ainsi entamés. «Nous allons, dans les prochaines semaines, travailler sur des activités qui vont nous permettre de vulgariser ce phénomène. Nous sommes en train de travailler sur une lettre ouverte, nous allons demander à tous les chefs d’Etat africains de garantir la transparence dans les transactions foncières, à grande échelle, de s’assurer qu’il y’ait un libre consentement et que les populations qui sont victimes de ces accaparement de terres, reçoivent une compensation adéquate, de s’assurer que les droits de ces populations sont respectés », précisera-t-il.

L’Afrique ne compte plus que sur ses terres pour se relever et les préserver revient alors à participer à éradiquer la faim dans ce continent, selon ces experts. La bonne politique contre les flambées, revient à mettre en place une bonne politique agricole pour une autosuffisance alimentaire, a ajouté M. Ndiaye, selon qui, quelle que soit la volonté d’un gouvernement à lutter contre ce phénomène, le combat sera perdu d’avance, si son pays dépend de l’exportation.

M. Ndiaye soulignera que la question du foncier est très délicate, du fait qu’un contrat signé, prend « au moins 50 ans voire 100 », avant de prendre fin.

Rewmi.com

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