Trois personnes ont abrégé leurs jours par pendaison. Cette semaine a été marquée par de tragiques événements dans la capitale Conakry et à l’intérieur du pays.

Plusieurs cas de morts par pendaison

Le premier acte a eu lieu dans la préfecture de Dubréka. Un père de famille d’une trentaine d’années a mis fin à ces jours le mercredi 22 décembre, laissant derrière lui trois enfants et une veuve inconsolable.

Selon des témoignages des proches de la victime qui ont préféré garder l’anonymat, le père de famille qui s’est donné la mort, a été victime d’une trahison au sein de sa famille.

Le second s’est passé dans la nuit du lundi 27 décembre dans la préfecture de Coyah au quartier Somayah. Âgé d’une vingtaine d’années, Abdoulaye Bah a été retrouvé pendu dans sa chambre.

Sa mère Hawa Bah sous le choc revient sur les circonstances de sa mort : ‘’Hier, je n’ai rien remarqué de particulier chez lui. Il m’a aidé à faire mes petits travaux. Ensuite, je lui ai dit de ne pas partir, je vais prier et on va manger. Quand j’ai fini de prier, je suis allée dans la cuisine pour nous servir à manger. C’est en ce moment que quelqu’un est venu me dire qu’il a vu mon fils qui rentrait dans sa chambre avec une corde’’.

‘’C’est ainsi je suis sortie demander de l’aide. On a trouvé que la chambre était fermée à clé, mais nous n’avons pas pu défoncer la porte. Quelqu’un est rentré par le plafond et a découvert qu’il s’est pendu à l’aide d’une corde’’, relate-t-elle.

Le troisième cas de pendaison a été enregistré le 27 décembre à Kissidougou. Âgé lui aussi d’une trentaine d’années, Jean Yomba Kamano, élève en santé communautaire, a mis fin à ces jours après avoir battu sa femme à coup de machette. Cette dernière est actuellement alitée à l’hôpital préfectoral de Kissidougou.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info

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