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Présidentielle avant les communales : les commissaires électoraux plus que jamais divisés

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[dropcap]L[/dropcap]a Commission électorale nationale indépendante se dirige-t-elle tout droit vers une implosion ? Au  lendemain de la conférence d’une partie des commissaires électoraux, un second groupe de commissaires a conféré vendredi avec les médias. La pomme de discorde reste l’ordre d’organisation des élections communales et présidentielle.

Hadja BiyaEn début de semaine, la CENI a fixé au 11 octobre prochain, la date du premier tour de la présidentielle. Les élections communales, supposées être organisées ont été renvoyées à la fin du premier trimestre de l’année 2016. Une question qui divise non seulement la classe politique, mais aussi et surtout les  membres de l’institution en charge de l’organisation des élections en Guinée.

On apprend auprès de Hadja Biya Diallo, vice-présidente de la CENI qui désapprouve l’organisation de la présidentielle avant les communales, que la retraite de Kindia était censée permettre d’élaborer le planning des opérations électorales en prélude des élections communales et présidentielle.

‘’Force est de constater que le mode opératoire de la CENI a été en totale contradiction avec toute déontologie d’un organe de gestion des élections dignes de ce nom. Aujourd’hui, des décisions prises ailleurs voudraient nous imposer un agenda caché. Dans le monde entier, l’organisation des élections est un processus professionnel qui repose sur un cadre légal’’, affirme Hadja Biya Diallo.

Les préoccupations des acteurs qui prennent part au processus électoral doivent être prises en compte, enchaîne-t-elle. ‘’Nous devons nous mettre ensemble pour échanger et prendre en compte les desideratas des uns et des autres. Il reviendra à l’institution électorale de transformer ces desideratas en des données techniques’’, explique la vice-présidente de la CENI.

Mme Diallo révèle que les décisions de la commission électorale sont prises ailleurs. ‘’On voudrait nous imposer un agenda caché. Ce que nous refusons catégoriquement quelque soit le prix que cela va nous coûter’’, avertit-elle, laissant planer le doute sur le risque d’une implosion de la commission électorale.

Il est temps que le peuple, le gouvernement ainsi que les autres acteurs qui prennent part au processus électoral de réagir, selon Hadja Biya Diallo pour arrêter l’actuel mode de fonctionnement de la CENI. ‘’Il est important d’être regardant sur un certain nombre de facteurs qui engagent notre pays. Sinon nous avons bien peur que çe soit trop tard pour notre peuple et cela, nous ne le méritons pas’’, a-telle indiqué aux journalistes.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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