[dropcap]L[/dropcap]e Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) a déclenché, le 3 octobre dernier, une grève générale dans le secteur éducatif. Aboubacar Soumah, à l’origine du débrayage pour réclamer un salaire de 8 millions GNF, accuse le gouvernement d’avoir recruté des enseignants pour remplacer les grévistes dans différents établissements.
Le haut représentant du chef de l’Etat, lui-même fondateur d’école, suit de près la crise. Sidya Touré, sur son compte Twitter, rappelle que ‘’la finalité de l’éducation, c’est la qualité’’.
‘’Ce n’est pas en envoyant des milliers de vacataires pour remplacer les enseignants formés depuis des années que nous allons y parvenir’’, indique-t-il aux autorités, précisant que ‘’la médiocrité reste notre ennemi’’.
De son côté, le gouvernement, lui, assure que la rentrée scolaire a effectivement eu lieu sur toute l’étendue du territoire national le 3 octobre 2018. Il annonce que des dispositions idoines sont prises pour sanctionner sévèrement tous les fauteurs de troubles qui, selon lui, viseraient à entraver le bon déroulement des cours dans les écoles.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
00224 666 90 54 16/boussouriou.bah@visionguinee.info