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Sommet Afrique-France : présence remarquée et inoubliable d’Aliou Bah !

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[dropcap]L[/dropcap]e leader du Mouvement démocratique libéral (Model) a bien joué sa partition en compagnie des autres jeunes leaders invités par le président Macron au 28ème Sommet France-Afrique, tenu le 8 octobre 2021 à Montpellier en France.

En lieu et place des chefs d’Etat, Macron a fait le choix de dérouler le tapis à «des jeunes figures prometteuses pour l’Afrique. Des jeunes issus de tous les horizons (sports, cultures, universitaires ; acteurs de la société civile et politiques etc.) Ils étaient nombreux.

Aliou Bah a fait partie de la cohorte des onze jeunes à parler directement au président français. Façon de porter au plus haut niveau la voix de la Guinée. Son message a été celui de la «perception» du sommet «comme étant (l’occasion) de la clarification (à faire) sur certains sujets qui sont très sensibles et qui cristallisent l’attention de l’opinion».

Pour mieux se faire entendre, Bah dit «que nous sommes tous d’accord qu’il y a une prééminence de la légitimité sur la légalité pour que nos actions portent (et) qu’il y a certains de nos dirigeants qui sont légitimes et d’autres qui ne le sont plus».

Sur ce, il fait une demande à Macron, en ces termes : «Je ne vous demande pas de vous occuper de nos dictateurs; nous le faisons et continuerons de le faire». Puis, le leader du Model d’expliquer qu’il vient d’un pays qui a pu se «débarrasser de quelqu’un qui voulait mourir au pouvoir». Et il fait « partie de ces jeunes qui étaient en première ligne» de «ce combat» (qui) ramène de l’espoir auprès de (la) jeunesse».

Fier d’avoir contribué à faire avancer les choses dans son pays, M. Bah prie Macron de faire en sorte que la France puisse : «refuser de collaborer et de considérer comme étant un interlocuteur quelqu’un qui utilise des manières subversives, les tripatouillages constitutionnels pour rester au pouvoir.»

Pour boucler la boucle, le jeune leader formule une autre requête allant dans le sens de mettre fin à « la suspicion » pour « rebâtir à partir d’aujourd’hui, la confiance mutuelle » devant positionner la France « comme étant un partenaire des peuples africains, non pas un partenaire de syndicats de dirigeants africains ».

Par Ahmed Tidiane Diallo

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