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Violation des droits de l’Homme en Guinée : l’AFRIDHO indexe le gouvernement

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Au cours d’une conférence de presse organisée ce lundi par le Mouvement africain de droit de l’Homme (Afridho), Nouhou Traoré, a dépeint les violations des droits de l’Homme et des libertés publiques dans notre pays.

Pour planter le décor, le président de l’Afridho a passé en revue les violations des droits de l’Homme, mais la mal gouvernance que sévit notre pays depuis le début de la transition. Pour lui, depuis le début de cette transition, l’Etat a violé les droits de l’Homme en ne respectant pas son obligation de protéger les personnes et leurs biens. « Il serait illusoire de passer en revue toutes les caractéristiques des violations de droits de l’Homme et de mal gouvernance en Guinée.  Mais il serait possible de passer quelques actes saillants qui ont porté attention à la communauté nationale et internationale », a-t-il déclaré substance.

En ce qui concerne le cas de violations des droits de l’Homme et de mal gouvernance,  il a rappelé que le 28 septembre 2009, plus d’une centaine de guinéens ont trouvé la mort au stade portant le même nom. Ces victimes qui sont mortes sur le champ de la revendication attendent encore que la justice soit faite, a-t-il martelé.

Quatre ans cette tragédie, le régime d’Alpha Condé a mis en place un groupe d’institutions qui poursuit son travail, a déclaré Nouhou Traoré.  Environ six inculpés dont Claude Pivi et Moussa Tiegboro Camara continuent à occuper des responsabilités au sommet de l’Etat.

Pour le président du mouvement Afridho, cet état de fait traduit éloquemment le manque de volonté de politique ou l’incapacité de l’actuel gouvernement à rendre justice ou de dessaisir tout simplement de l’affaire au profit de la cour pénale internationale.

Pour le cas spécifique du capitaine Moussa Dadis Camara, ex-chef de junte,  le conférencier estime que le cantonnement de ce dernier à Ougadougou constitue une violation fondamentale de sa liberté d’aller et de revenir dans son pays dépourvue de tout fondement juridique.

S’accentuant sur les violations faites lors des manifestations politiques, M. Traoré affirme que l’Etat guinéen a littéralement failli à son obligation de protéger les droits de l’Homme. Ajoutant que son mouvement s’indigne contre la séquestration des 33 jeunes qui a causé la cause d’un des jeunes à Soronkhonin, impliquant des forces de défense et de sécurité dans le cadre des violations des droits de l’homme.

Sur le plan sécuritaire, Nouhou Traoré est catégorique. A ses yeux, la montée en puissance du grand banditisme traduit éloquemment les limites de la réforme du secteur de sécurité. Les vols en mains armées souvent perpétrés par des hommes en uniforme se font noter au jour le jour, a-t-il conclu.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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